Appui à l’investissement en France

Les hommes d’affaires iraniens sont marqués par le traumatisme de la révolution islamique de 1979 qui réduisit en poussière des années de labeurs et causa la ruine d’innombrables entrepreneurs. Cette peur de l’avenir fait que la plupart cherchent à réinvestir une part substantielle de leurs avoirs en Occident.

Jusqu’à aujourd’hui, c’est l’Amérique du Nord et la Grande Bretagne qui ont été les grands bénéficiaires de ces investissements. Une entreprise comme Google par exemple put démarrer en grande partie avec de l’argent iranien que son directeur financier, M. Omid Kordestani, a réussi à récolter à travers les associations de la diaspora en forte liaison avec les milieux d’affaires de Téhéran.

Le CCITIF met en place un dispositif d’incitations et d’accompagnement des investisseurs iraniens afin de promouvoir Paris comme réceptacle de leurs fonds. Des domaines comme l’hôtellerie ou l’immobilier, valeurs sûres par rapport à la Bourse, seront sans doute les premiers champs d’action.